En frites, en gratin, au four, en purée, sautées… Longtemps utilisée principalement pour le carry, la pomme de terre est aujourd’hui déclinée à toutes les sauces et à toutes les cuissons par les Réunionnais.
Soucieux de privilégier une production péï fraîche et de qualité, tout en favorisant notre autosuffisance alimentaire, la coopérative SICA TR, les producteurs et le Groupe LM ont donc élaboré, main dans la main, une nouvelle gamme de pommes de terre 100 % Réunion.
Cette nouvelle gamme, vendues sous la marque Bazardier en filet de 2,5 kg, se compose de 8 variétés de pomme de terre, chacune répondant à un usage spécifique : sautées, poêlées, en gratin, en purée, en frites, à la vapeur, au four…
Ce projet, initié il y a 4 ans, répond intégralement aux missions que se sont données la SICA TR et le Groupe LM de soutenir les producteurs locaux, privilégier les filières courtes et proposer toute l’année des fruits et légumes frais et de qualité aux Réunionnais.
Jacky Smith, un des 6 producteurs de la nouvelle gamme de pommes de terre, à la Plaine des Cafres.
Racontez-nous votre histoire et celle de votre exploitation ?
Cela fait 40 ans que nous exploitons, de génération en génération, un terrain de 25 hectares situé à la Plaine des Cafres, à Bois-Court plus précisément. J’ai pris la suite de mon père il y a 22 ans et je cultive sur près de 15 hectares de nombreux fruits et légumes comme des fraises, des carottes et surtout de la pomme de terre. Nous cultivons au total sept variétés de pommes de terre différentes.
Pourquoi cultiver différentes variétés de pommes de terre ?
Chaque variété de pomme de terre a sa saveur et son mode de cuisson. Nous cultivons des variétés qui peuvent être préparées frites, au four, vapeur ou en carri. Nous avons remarqué que les Réunionnais aiment consommer des pommes de terre mais qu’ils ne savent pas forcément comment se cuisinent les différentes variétés. C’est pourquoi nous avons organisé des ateliers de dégustation avec LM pour savoir quelles variétés choisir afin de répondre aux usages et aux conditions spécifiques locales d’agriculture. C’est au total 4 ans de travail collectif pour bien sélectionner les 8 variétés.
